Mercredi 25 juillet 2012 à 15:31

... Alors ils ne sont sans doute pas les seuls.

Hier, après avoir réglé quelques bricoles sur ce nouveau blog, entre des problèmes d'habillage (d'ailleurs toujours pas résolu) et des créations de petits logos que je mettrai dans mes articles afin de prévenir le lecteur de toute leur dimension potentiellement irritante (S'il y a des sciences chiantes, des opinions définitives et fermées d'esprit ou encore des blagues pas drôles ; ce qui sera à peu près toujours le cas, autant qu'il sache à quoi s'attendre), je me suis replongée dans la lecture de La Philosophie expliquée à ma Chouette, d'Yves Cusset.

 
Si ça pouvait intéresser la chouette, la philosophie, alors moi aussi. Je dois avoir le même QI qu'elle vu que je n'ai même pas l'esprit d'aller chercher une photo de chouette ailleurs que sur Wikipedia.

C'est alors que je suis retombée sur la section "Utopie", que j'avais déjà lu il y a un an, et qui m'avait alors arraché un rire (c'est rare quand je suis seule). Vous avez peut-être déjà entendu parler des soi-disant sous-entendus totalitaires dans les Schtroumpfs. Alors qu'on soit bien clairs, je n'ai jamais vraiment accroché aux Schtroumpfs, et du coup l'idée m'a tout de suite plu, bien que je ne puisse pas m'empêcher de la trouver absurde. Je me disais "Finalement, le fait de ne pas aimer les Schtroumpfs était révélateur de toute ma sensibilité républicaine et de mon attachement à la démocratie, à la libre-pensée, à l'humanisme, aux Droits de l'Homme ! Comment ai-je pu ne pas y penser avant ?" . Donc, le nazisme des Schtroumpfs, Yves Cusset l'a exprimé de manière tout à fait claire, je vous laisse savourer :

 

"Le philosophe a à coeur, dans ses moments de loisir, d'imaginer une société idéale où tout est bien rangé, où chacun est à sa place avec une fonction propre, où rien ne déborde, où on sait tout de suite où ranger le nouveau venu pour éviter de le laisser traîner, où les inférieurs aiment les supérieurs comme il se doit et où les supérieurs les méprisent comme il convient ; voilà c'est merveilleux, c'est le meilleur des mondes possibles, c'est l'ordre social total et sans reste, parfaitement rationnel, utopie pour laquelle on a trouvé au XXe siècle un joli petit adjectif : "Totalitaire".

 

On ne sait pas pourquoi, mais les utopies, alors qu'il s'agit juste de tout bien ranger gentiment et de nettoyer dans les coins, ont une indéniable tendance à devenir totalitaires. Mais quand on commence à nettoyer, on a du mal à s'arrêter et on devient un maniaque de la propreté sans reste ...  La République de Platon est une des premières grandes utopies totalitaires. Mais quelle est la dernière, la plus récente ? L'une des plus récentes est assurément l'oeuvre de Peyo : Il s'agit des Schtroumpfs. Il y a dans les Schtroumpfs toutes les principales caractéristiques de l'utopie totalitaire.

 

1) La cité des Schtroumpfs est un monde idéal où les individus sont entièrement caractérisés par leur fonction ou leur corporation ; en effet les nains avaient encore des prénoms, les Schtroumpfs n'ont en revanche plus que des attributs qui les caractérisent : Grognon, à lunettes, cordonnier, sportif, etc.Et de plus, chose remarquable, chez les Schtroumpfs,  être une femme est une fonction sociale, c'est pourquoi il n'y a qu'une seule femme et que la Schtroumpfette représente à elle seule toute la corporation des femmes,  ou blondes reproductrices. La Schtroumpfette c'est trois en un : Compagne, mère et pute.  Riche conception de la femme comme fonction dans l'ordre totalitaire. Misogynie et sens de la propreté ont toujours fait bon ménage.

 

2) Il n'y a chez les Schtroumpfs aucun signe ostensible de différenciation autre que ceux liés précisément à la fonction (Le Grand Schtroumpf représente à lui seul toute la différence possible autorisée entre les Schtroumpfs). Multiculturalisme et diversité ethno-culturelle sont donc totalement incompatibles avec l'univers des Schtroumpfs. L'homogénéité de la race apparait donc comme un des idéaux Schtroumpfs, même en l'absence révélée de tout Parti National-Schtroumpf (PNS, ou Parti Naschi).

 

3) La hiérarchie Schtroumpf se réduit au rapport entre un chef unique et ses subordonnés. D'un côté le Grand Schtroumpf dont toute l'identité se réduit à la fonction de chef, de l'autre l'ensemble indifférencié des Schtroumpfs ; aucun corps intermédiaire entre le chef et la société, aucune once d'organisation démocratique de l'espace public, le pouvoir du chef traverse également toutes les sphères de la société.

 

4) L'homogénéité de la société Schtroumpf se renforce par la représentation d'un ennemi irréductible, menaçant de l'extérieur la perpétuation de la race.Gargamel représente le dehors absolu par rapport au monde Schtroumpf, il est le fantasme de l'Autre (avec un grand A) qu'il faudra forcément un jour anéantir pour ne pas être soi-même anéanti. Il agit en cachette et dispose bien sûr d'armes secrètes. La figure de Gargamel s'inscrit de toute évidence dans la mythologie du protocole des sages de Sion.

 Hé ! En plus vous ne trouvez pas que Gargamel ressemble au juif de propagande ?

 

5) La société Schtroumpf est immuable, elle est absolument imperméable à toute forme de changement. Idéal d'un ordre enraciné une fois pour toutes dans la nature des choses,  qu'on retrouve tout autant dans la loi naturelle des nazis que dans la loi historique du totalitarisme communiste. Fantasme fasciste de l'immortalité des civilisations !

 

6) Et surtout, plus important que tout, les Schtroumpfs sont heureux et innocents. Car dans l'imaginaire schtroumpf comme dans les grandes utopies philosophiques, si l'ordre absolu règne et qu'absolument rien ne bouge ni ne change, alors tout le monde peut être vraiment heureux. Bref, le grand nettoyage Schtroumpf évacue de la société ce qui est le souci de toutes les sociétés humaines : L'incertitude, le temps et la mort.

 

On ne peut donc pas être un vrai démocrate et aimer les Schtroumpfs. Pourtant la réalité des démocraties modernes se rapproche de plus en plus de l'ordre utopique des Schtroumpfs : Peyo était un visionnaire.

 

La publicité fait de nous des Schtroumpfs, les gouvernements s'adressent à nous comme à des Schtroumpfs, nous nous traitons de plus en plus nous-mêmes comme des Schtroumpfs : Nous assistons à un mouvement potentiellement irréversible de Schtroumpfisation de la société, et on nous fait croire que c'est là la clé du bonheur. Ne nous laissons pas faire ! Ne nous laissons pas aller à crier avec tous les autres "Allez les bleus !", et engageons-nous tous dans un combat commun contre la domination de l'ordre Schtroumpf. (...) Dès aujourd'hui, commençons à faire sauter les petites maisons en amanite phalloïde, fi de la compassion, soucions-nous de la justice et faisons couler sans vergogne le sang bleu des Schtroumpfs avant qu'ils ne viennent eux-même jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes. Aux armes citoyens, formez vos bataillons, et marchons, marchons sur les Schtroumpfs ! C'est la lutte finale, levons-nous et Schtroumpf qui peut !"


  « Au XVIIIe Congrès, nous avons écouté le compte-rendu de la lutte pour le communisme, la lutte des ouvriers, des 
paysans, de l’intelligentsia, de tous les travailleurs de notre pays soviétique que dirige notre chef génial, notre guide, 
notre Grand Schtroumpf. (Applaudissements tumultueux, prolongés qui passent à l’ovation, tous se lèvent.) L’amour des 
Bolcheviks d’Ukraine envers le camarade Schtroumpf reflète la confiance sans limite et l’amour du peuple ukrainien 
envers le Grand Schtroumpf […]. Vive le plus grand génie de l’humanité, le maître et le guide qui nous mène 
victorieusement vers le communisme, notre cher Staline. (Applaudissements tumultueux qui passent à l’ovation, 
tous se lèvent, exclamations : "Hourrah ! Vive le Grand Schtroumpf ! Hourrah ! Camarade Schtroumpf !") ».

Bon, d'accord, c'est glauque. En plus les Schtroumpfs ça peut aussi apprendre plein de belles valeurs, par exemple même l'enfant élevé par les parents les plus racistes et les plus beaufs qui soient n'aura pas de réaction intolérante si un jour se présente un enfant bleu, grâce aux Schtroumpfs et à Avatar. Enfin bon, en revanche pour les arabes et les noirs (oui-bon-ça-peut-aussi-être-un-enfant-noir-qui-n'aime-pas-les-blancs, des fois que les rebelles en carton persuadés que le racisme anti-blanc est nié par un ignoble complot gauchiste débarquent) on ne garantit rien, mais c'est déjà un beau début. Mais il n'empêche que le monde des Schtroumpfs ressemble à une utopie totalitaire.

Mais pourquoi tant de haine contre les Schtroumpfs ? Parce que si on y regarde bien, les autres BD
 pour enfants présentent toutes les caractéristiques d'utopies totalitaires.

http://le-moulin-a-paroles.cowblog.fr/images/Basniveau.jpg

Le rôle de la femme est parfaitement illustré par Boule et Bill, où nous pouvons la voir à de multiples reprises dans la cuisine, vêtue d'un charmant tablier, ou une serpillère à la main.

Les envahisseurs romains d'Astérix ne sont pas sans rappeler les thèses xénophobes reprises par moult partis populistes dans toute l'Europe ainsi que la désignation d'un ennemi nécessaire à toute dictature qui tient la route.

Et surtout, c'est toujours le gentil qui gagne ! Rien de mieux pour faire croire à nos chères têtes blondes que tout dirigeant, toute personne au pouvoir, est quelqu'un de bien, bah oui, sinon elle aurait fini terrassée par le bien. Décidément, tout est calculé pour préparer l'esprit de nos enfants à une dictature basée sur le culte de la personnalité.
 
... A moins qu'il ne faille tout simplement remettre les choses à leur place ?
 
 
 

Mardi 24 juillet 2012 à 9:36

Bonjour. Et aussi, bienvenue sur mon blog.

(Et pardonnez-moi pour mon habillage prédéfini déjà vu 1637 fois, j'arrange ça très bientôt).




Honnêtement ... Je n'aurais pas voulu écrire de premier article. 
On y trouve rarement quelque chose d'intéressant, et on ne sait jamais quoi y dire. Un premier article a rarement de l'intérêt, pour son auteur comme pour son lecteur. J'aurais donc aimé pouvoir commencer directement ce blog par un article humoristique ou caustique, un paragraphe débordant d'enthousiasme pour une découverte ou un violent pamphlet, un quatrain ou un roman-fleuve, selon mon humeur. Mais avec un véritable article, sans présentation du blog au préalable, comment pourriez-vous savoir à quoi vous attendre ? Bof.

http://le-moulin-a-paroles.cowblog.fr/images/Pageblanche.jpgAujourd'hui, grâce aux progrès de l'informatique, la fameuse angoisse de la page blanche est moins visible que ça, tu peux toujours copier-coller une connerie en un clin d'oeil.

Et puis j'y tenais à faire ce blog, je ne pouvais pas abandonner maintenant. Après 2 ans dans la lessiveuse de la prépa, je ne supporte plus de m'ennuyer, de ne rien avoir à faire, et il me fallait une occupation plus intelligente que ce que je fais d'habitude quand j'ai trop de temps devant moi - Perdre mon temps sur Facebook, comater sur mon canapé en ayant pleinement conscience de mon emmerdement complet, faire un footing alors qu'il fait 30 degrés dehors parce que j'ai rien d'autre à faire, manger des trucs chimiques pleins de graisses transgéniques ... Enfin, vous voyez de quoi je parle.

J'ai donc dû me résoudre à essayer d'écrire cet article - cette première page.

 

http://le-moulin-a-paroles.cowblog.fr/images/Jazz.jpg

 

 Et comme je ne savais toujours pas quoi écrire, je suis allée voir ce qu'écrivaient les autres, quand ils faisaient leurs premiers articles. Après tout,  les écrivains trouvent leur inspiration en lisant les romans des autres.

En général, on pouvait les ranger en plusieurs catégories.

 Par exemple, il y avait ceux qui se présentaient en 234 questions :
1) Prénom : Jean-François-Xavier. 2) Âge : 17 ans. 3) Intérêts : La X-Box et les chips Pringles - quel esprit - (...) 234) Quel est ton fantasme ? C'est un secret loooool.
Bon, ça avait au moins le mérite de présenter le blogueur. On savait à qui on avait à faire (quoique, il n'a pas mis dans son questionnaire vertigineux s'il était honnête). Et ça aurait sans doute pu donner envie de lui parler. Le hic, c'est que cette présentation ne parle que des traits les plus insignifiants de la personnalité, ce qui attire assez rapidement nos doigts sur les touches Alt et F4 du clavier. Franchement, vous auriez envie de parler à quelqu'un dont le principal centre d'intérêt consiste en des chips ?
Exit donc. 

Il y avait ceux qui préféraient présenter leur blog :
"J'écris ce blog pour partager ma vie avec des inconnus et rencontrer des gens", ou parfois "blOg sur On3 dIr3cTi0n, LaChE tes cOmzzzzz".
Pas très bavard, mais au moins honnête. Et ça pouvait donner envie de revenir (le premier cas, enfin ... s'il détaille un peu plus) ou pas (le deuxième cas).

Il y avait aussi les menaçants :
Alors ça c'est mon blog et si tu ne l'aimes pas, clique sur la croix rouge en haut à droite.
Clair, concis, précis. Un réel avantage. Tellement clair d'ailleurs qu'on sent qu'en effet on ne va pas aimer et qu'on a vite fait de suivre son conseil.

Il y avait les kikoolols (enfin, peu nombreux ici, heureusement) :
Slt sA X 1 bLoUg sUr mWa aC Dé tOfS 2 MwA & de mé bEst4àhH lach t cOmmz
Prélude à un blog qui n'intéresse personne, étant donné que les amis de l'intéressé ontsans doute déjà vu les "tOfS" et connaissent les "bEst4àhH" qui se trouvaient dessus (sauf peut-être quelques groupies du blogueur qui se plairont à lâcher des "waaa t crow bo sur 7 tof!" et que les inconnus n'en ont strictement rien à foutre. Mais bon, ça a au moins le mérite d'être court. Et sans chichis. Et au moins on ne perdra pas notre temps à revenir. 

Il y avait aussi les "romans fleuves" :
"Moi je m'appelle (...) puis à 8 ans j'ai déménagé en (...) quand je suis entré en 5ième mon père a (...) et j'écris ce blog pour (...) mais vous comprenez c'est aussi un blog qui parle de (...) et je voudrais aussi vous dire que (...) enfin bref, (...) en plus j'adore les (...) alors que je (...) (...) (...)".
Une personne éventuellement intéressante, et assez intelligente pour écrire correctement. Mais on s'y perd. Mauvais plan aussi donc.

 Bien sur, il y avait aussi des présentations intéressantes. Mais rien qu'en les voyant, je me suis rendue compte que je n'arriverais pas à en faire une sans utiliser les touches Ctrl et C.

 Et enfin, il y avait quelques "paumés" :
"Honnêtement ... Je n'aurais pas voulu écrire de premier article. On y trouve rarement quelque chose d'intéressant, et on ne sait jamais quoi y dire. Un premier article a rarement de l'intérêt, pour son auteur comme pour son lecteur. J'aurais donc aimé pouvoir commencer directement ce blog par un ..." (Vous voyez un peu ?)
Donc au final, je n'étais pas beaucoup plus avancée qu'au début.

Et pourtant, le premier article, c'est un peu la première page d'un bouquin. Quand tu vas dans une librairie, c'est toujours celle-là que tu lis. Si elle te plait, cinq minutes plus tard le livre est dans ton panier de courses. Sinon, cinq secondes plus tard le livre est reposé à l'envers sur la mauvaise étagère (et assez rapidement remis là où il faut par un employé de la Fnac qui pense chaque jour un peu plus à la démission).

Et donc en fait, finalement, ce blog c'est quoi ?

C'est comme messages que j'envoie à une adresse au hasard, en espérant que le destinataire - que je ne connais pas - les aimera, réfléchira, rira sans doute parfois, sourira, et finalement voudra peut-être parler à l'auteur, qui acceptera bien sûr de lui répondre. En l'occurence le destinataire, il faut croire que c'est vous. Alors vous savez ce qui vous reste à faire : Essayer. Peut-être que ça vous plaira. Peut-être pas, et dans ce cas, arrêter votre lecture.

Ce blog, c'est aussi pour moi, pour moi qui parle beaucoup, qui suis un vrai moulin à paroles et qui plus est aime des choses comme les sciences ou la politique et par conséquent tend à saouler mes interlocuteurs IRL avec mes argumentaires fleuves. Un blog, pour me confesser et m'éxterioriser, pour échanger, pour débattre, pour raconter, pour apprendre comme enseigner. Une lettre pour plusieurs destinaitaires, c'est bien plus séduisant qu'une pour seulement quelques personnes. Et moi aussi, je voudrais lire les votres. Qui sait ce qui pourrait en ressortir ?

Ce blog risque fort d'être marqué par mes centres d'intérêt et par mes opinions sur divers sujets. Je ne peux pas m'empêcher de me demander "Putain mais qui s'intéressera à ce que tu penses de ceci et de cela ?", mais j'espère et pense tout de même que vous aurez des choses à me répondre aussi.
 

Et son auteur, c'est qui ?

C'est une fille plutôt ordinaire, rien de très surprenant ni dans le sens positif ni dans le sens négatif - j'ai pas fait le tour du monde, j'ai pas monté une association, j'ai pas tué quelqu'un, j'ai pas remporté la médaille Fields à l'âge de 10 ans, j'ai pas fait accuser quelql'un de viol, je ne suis pas milliardaire. Rien dans ce goût-là.

Bon, allez. Juste histoire de, je ressemble à ça :

http://le-moulin-a-paroles.cowblog.fr/images/Photodemoi17-copie-1.png

On ne va pas se mentir hein. Des photos de moi avec du maquillage et des talons hauts en train de fixer l’objectif d’un air inspiré, les yeux chargés de souvenirs, de sensibilité et d’interrogations métaphysiques, j’en ai aussi.  Mais à l’heure où je vous parle je suis devant mon ordinateur, et à chaque fois que je posterai un article ou que je vous répondrai j’y serai aussi. Et quand je suis devant mon ordinateur, eh bien généralement c’est plutôt à ça que je ressemble.

. Les petits détails surprenants chez moi, c'est plutôt des trucs du genre : J'entretiens une relation fusionnelle avec mon chat, surtout le blanc (qui est sale, gros et probablement atteint d'une sorte de retard mental), et en 3e mon rêve c'était de partir en CAP élevage de chiense et chats. Je porte des Converse jaune citron. J'adore les pâtes. Je vénère la biologie et les sciences en général.  Je déteste la télévision (mais j'adore mon PC). Pour moi, les nombres sont sexués et les musiques ont une couleur et une température. Un truc inexplicable. Des trucs vraiment cons quoi. En fait, je m'inscris dans une sorte de banalité extraordinaire (ou d'extraordinarité banale, c'est comme on veut).

Mais je pense que pour vraiment me connaitre, il faut aller au-delà de ce genre de détails, qui font rire mais, à eux seuls, ne pourront jamais représenter ce que je suis vraiment. Pas parce que je suis trop intelligente et trop profonde pour être possible à cerner, non. Plutôt parce que ce sont plus mes actions que mes pensées qui définissent ce que je suis. Ainsi qu'un certain nombre de trucs ineffables.
 

Voilà, le premier article est terminé, j'ai cru qu'il n'en finirait jamais.

Je n'ai pas d'idée de conclusion.

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